Quand tout s’écroule, tu découvres parfois une force que tu ne soupçonnais pas
Peut-être que toi aussi, tu as déjà eu cette impression que ton univers s’effondrait sous tes pieds?
J’avais 7 ans quand c’est arrivé pour moi. Un matin de janvier 1993, je suis descendue de l’autobus scolaire… et ma maison n’était plus là. Juste un tas de cendres. 🏚️🔥 Et mon père, debout sur le bord du chemin, les larmes aux yeux.
Ce que j’ai appris ce jour-là, ce n’est pas la valeur des choses. C’est la force des gens : un village entier qui se mobilise. Des voisins, des inconnus, des retraités qui prêtent main forte à mon père pour reconstruire notre maison. Des gens qui débarquent chez nous avec des bras pleins de linge, des jouets, des regards pleins de douceur.
Et très vite, cette solidarité prend forme concrète : on s’installe dans l’ancienne école du village, où l’on vit presque un an. Ce n’est pas le confort, mais c’est une vague de solidarité, une chaleur humaine que je n’oublierai jamais.
Et pourtant, même quand tu sais que la force d’un groupe peut soulever des montagnes, il arrive que certaines épreuves frappent autrement, plus en dedans. À 15 ans, une autre onde de choc me percute : mon amie Stéphanie s’enlève la vie.
Parfois, dans ces moments-là, la vie t’amène ailleurs, comme pour élargir ton regard. Deux semaines après, je pars pour un stage humanitaire au Nicaragua. Je me retrouve dans une famille qui vit dans une pauvreté que je n’avais jamais imaginée. C’est là que je rencontre Nora. Elle ne connaît même pas le mot « suicide » — pour elle, la vie, c’est avant tout survivre et s’entraider.
Et toi, as-tu déjà été confronté à une réalité qui a remis tes repères en question? Moi, ce jour-là, j’ai compris que parfois, ce n’est pas ce qu’on dit qui compte… mais ce qu’on fait ressentir.
Quand tout s’écroule, ce sont les connexions humaines qui nous relèvent.
Ces deux moments-là ont façonné mon regard. Ils ont semé, en douce, les graines d’une posture que j’allais incarner bien des années plus tard. Parce que parfois, c’est en revisitant ton histoire que tu comprends ce qui t’appelle depuis toujours, sans que tu aies su mettre de mots dessus. Si tu prends le temps de l’observer, tu verras peut-être que certaines étapes t’ont préparé, sans bruit, à ce que tu vis aujourd’hui.
« Les gens oublieront ce que vous dites, ils oublieront ce que vous faites, mais ils n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. » Maya Angelou
Chez moi, ce fil devient clair en 2018 : je le suis, et il me ramène à la maison. Une centenaire jaune, dans un village de la Mauricie, où la lenteur et la simplicité reprennent leur place.
Et c’est là que tout me revient. L’envie de raconter. L’élan de comprendre les récits. Comme si mon bacc en histoire, longtemps rangé dans un tiroir, reprenait soudain tout son sens.
Puis arrive la pandémie. Et au milieu de tout ce brouhaha, je fais un choix qui change tout : je quitte mon poste en communications dans le milieu municipal pour me lancer en affaires.
Au départ, je fais de la gestion de médias sociaux, mais je découvre vite que ma vraie passion, c’est de mettre en lumière les histoires — les tiennes, les miennes, celles qui donnent du sens et qui créent des liens.
Je réalise que ce qui me fait vibrer, c’est de révéler l’histoire humaine derrière chaque projet. Parce qu’une histoire bien racontée, ça fait plus que vendre : ça touche, ça rassemble, ça ancre.
Et si, toi aussi, tu regardais ton parcours avec cette lunette-là… qu’est-ce que tu verrais ressortir?
Mon rôle aujourd’hui, c’est de t’aider à mettre en lumière ce fil invisible qui traverse ton histoire. Ensemble, on fouille dans ton parcours pour révéler les pépites qui méritent d’être racontées. Pas juste pour convaincre. Mais pour mieux te comprendre.
Résultat : plus de clarté dans qui tu es, plus de cohérence dans ce que tu partages, plus de connexion avec les bonnes personnes.
Et si on tirait le fil, ensemble?
Je crois profondément qu’il n’y a rien de plus puissant que de se connaître pour mieux connecter avec les autres.
