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L'authenticité dans le storytelling : jusqu'où aller sans tomber dans l'excès?

On entend souvent dire que le secret d'un bon storytelling, c'est l'authenticité. Et c'est vrai! Les gens veulent du vrai, du brut, du sincère. Mais voilà, il y a une fine ligne entre être authentique et en faire trop. 😅


Imagine que tu es en train de boire ton café préféré, un latte crémeux avec une pointe de caramel. Mais maintenant, imagine que tu ajoutes encore et encore du caramel. À un certain point, ce qui était délicieux devient écœurant. Tu as dépassé la dose idéale, et ce qui te faisait plaisir finit par te lasser. Eh bien, l'authenticité dans le storytelling, c'est un peu la même chose.


L'authenticité, mais avec modération


Être authentique ne signifie pas tout déballer sans filtre. Oui, ton audience veut te connaître, mais elle ne veut pas forcément tout savoir non plus. La vulnérabilité, c'est puissant – elle peut créer des liens profonds et durables. Mais attention! Trop de vulnérabilité peut rapidement tourner au drame. Tu sais, ce moment où tu te rends compte que tu en as trop dit, et que l'ambiance passe de "connexion sincère" à "gros malaise". 😬


Prenons un exemple concret. Imagine que tu racontes à ton audience une période difficile de ta vie où tu as failli tout abandonner. Tu décris tes doutes, tes peurs, et comment tu t’es relevé malgré tout. Ton audience se sent touchée, inspirée, et peut-être même motivée à persévérer dans ses propres défis. Mais si, dans le même souffle, tu te mets à décrire en détail chaque larme versée, chaque pensée sombre qui t’a traversé l’esprit, tu risques de passer de l'émotion sincère à un récit lourd et inconfortable.


L’authenticité, c’est savoir doser. C’est partager assez pour être humain et relatable, mais pas au point de transformer chaque post en confessionnal. Visualise ton storytelling comme une conversation avec une connaissance. Tu ne lui dirais pas tout d’un coup, en déballant chaque détail intime sans retenue. Non, tu choisirais ce qui est important, ce qui est pertinent pour la conversation, ce qui va vraiment résonner avec elle.


Quand tu racontes tes hauts et tes bas, fais-le avec une intention claire : connecter avec ton audience, pas juste vider ton sac. 🎒✨ Si tu veux raconter comment tu as surmonté une épreuve, concentre-toi sur les leçons que tu en as tirées et sur la transformation que ça t’a apportée. Partager tes moments de doute, oui, mais dans la mesure où ça sert à inspirer ou à encourager ton audience. Pose-toi cette question : « Qu’est-ce que mon audience va retirer de cette histoire? » Si la réponse est floue ou autocentrée, il est peut-être temps de revoir ton approche.


Les risques d'une authenticité mal dosée


Parlons des risques. Si tu es trop brut dans ton approche, tu risques de perdre la connexionavec ton audience. Au lieu de se sentir proche de toi, elle pourrait se sentir mal à l'aise ou submergée par des détails trop personnels. Le storytelling, c’est comme un plat épicé : un peu de piquant, c'est parfait pour relever le goût, mais trop, et tu risques de faire grimacer tout le monde.


En termes simples, tu ne veux pas que ton audience se dise : « Ouf, c’est trop pour moi! » au lieu de « Wow, je me reconnais dans ce qu'il/elle dit ». Si ton histoire devient un exutoire plutôt qu'un moyen de connecter, tu as perdu ton fil conducteur.


Comment trouver l'équilibre?


Alors, comment trouves-tu cet équilibre entre authenticité et retenue dans ton storytelling? 🤔Ça commence par une prise de conscience. Pose-toi les bonnes questions avant de partager : Pourquoi est-ce que je raconte cette histoire? Qu’est-ce que je veux que mon audience en retire? Est-ce que je partage pour me soulager, ou pour offrir quelque chose de précieux à mon audience?


Rappelle-toi, ton audience cherche à se connecter avec toi, à travers ton authenticité, mais elle a aussi besoin d’espoir, de solutions, et de positivité. 💡 Elle veut voir comment tu es passé de l'autre côté, pas juste entendre parler de la tempête que tu as traversée.


Conclusion


En conclusion, sois vrai, mais reste stratégique. Donne à ton audience ce dont elle a besoin pour se connecter à toi et à ton histoire, tout en gardant certains aspects pour toi. Après tout, c'est ton histoire, et c'est toi qui décides comment la raconter. Et n'oublie pas, c'est l'équilibre qui fait toute la différence.

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