top of page
  • Facebook
  • YouTube
  • Instagram
voisine-medias-sociaux-formation.jpg
L'amie, la voisine, la fille d'à côté

Quand la vie m’a tout pris pour me redonner ce qui comptait vraiment…

Il y a des moments dans la vie où tout s'effondre, littéralement. Pour moi, tout a commencé par un feu. Pas le genre de feu qui réchauffe les cœurs autour d’un bon chocolat chaud, non… Celui qui ravage, qui prend tout sur son passage, et qui te laisse face à un vide immense.

Je me souviens encore de ce moment où j'ai posé le pied hors de l'autobus : ma maison n'était plus qu'un tas de cendres. 🏚️🔥Et là, sur le bord du chemin, mon père m'attendait, les larmes aux yeux. Le choc! Tout ce que je connaissais venait de partir en fumée, littéralement. Carrément un uppercut émotionnel pour la petite fille de 7 ans que j'étais. 😔

Quand tout s’écroule, ce sont les connexions humaines qui nous relèvent.

 

Mais ce qui m’a marquée le plus, ce n’est pas la perte matérielle, c'est ce qui est arrivé après. En un clin d’œil, tout le village tout entier s'est mobilisé pour nous aider. Les voisins, même ceux qu'on connaissaient moins, débarquaient avec des sourires rassurants « Ça va aller » et des sacs de vêtements. Des hommes retraités ont retroussé leurs manches, aux côtés de mon père, pour reconstruire notre maison. 💪🔨 Et pendant ce temps, on a été hébergés dans une vieille école abandonnée. Pas de luxe, pas de confort, mais une solidarité incroyable. Une vague de chaleur humaine qui m’a marquée pour toujours. 

C'est là que j'ai compris la valeur de la proximité et de la solidarité.🤜🤛

Et puis, à 15 ans, une autre onde de choc : mon amie Stéphanie s’est suicidée. 💔 Ce sentiment d’abandon, de ne pas avoir pu l’aider, m’a dévastée. C’est le genre de douleur qui ne trouve pas de mots, juste un grand vide.

 

Une semaine plus tard, je partais pour un stage humanitaire dans une famille nicaraguayenne. C’est là-bas, dans cette pauvreté extrême, que j’ai retrouvé une forme de réconfort. La mère de cette famille, Nora, n'avait jamais entendu parler du suicide. Elle vivait dans un pays où chaque jour est une lutte pour survivre, mais elle a su, sans dire grand-chose, m'apporter le réconfort dont j'avais besoin.

 

C'est à ce moment-là que j'ai vraiment compris l'importance des connexions profondes. Ces connexions n'ont pas besoin de grands discours pour se faire ressentir. Elles se manifestent dans les moments les plus simples, les plus vrais. J'ai ressenti ce que je savais déjà, que les connexions humaines, quand elles sont vraies, peuvent tout guérir, ou du moins, aider à porter la douleur. 🩹

La voisine parle de cette proximité, de cette main tendue qui fait la beauté des villages.

Ces deux moments ont vraiment forgé qui je suis. Ils ont planté les petites graines qui allaient pousser et tracer ma route. Mais c’est quand je me suis jetée dans le monde des affaires que j’ai vraiment saisi à quel point ces expériences allaient influencer tout le reste.

Quand j’ai démarré en tant que gestionnaire de médias sociaux, je pensais que ma mission était d’aider les entreprises à atteindre leurs objectifs marketing. Mais en chemin, j’ai fait une découverte qui allait tout changer. Le storytelling. 📖✨ C’est comme si une lumière s’était allumée dans ma tête. Ce n’était pas juste une technique, c’était une révélation. J’ai réalisé que le storytelling n’était pas seulement un outil pour vendre plus, mais un pont, un lien entre les gens.

Et c’est là que tout a pris son sens. Tout ce que j’avais vécu, l'incendie, les pertes, les douleurs, les connexions sincères – tout ça m’avait préparée à comprendre l’importance de raconter des histoires vraies, authentiques. Des histoires qui résonnent, qui touchent, qui connectent vraiment. C’est là que j’ai compris que ma mission était d’aider les entrepreneurs à trouver et à partager ces pépites d’or dans leur propre histoire, celles qui créent des liens émotionnels avec leur audience. 💛

Mon travail n’était plus juste de gérer des comptes, mais de devenir une créatrice de liens.
 

Et puis, il y a eu ce besoin irrépressible de revenir à mes racines. 🌱 C’est en retrouvant la simplicité de la vie rurale dans un petit village rural de la Mauricie que j’ai réalisé qu'il faut savoir ralentir pour mieux connecter, mieux raconter. Et là, dans cette tranquillité retrouvée, mon amour pour les histoires a refait surface, comme un vieil ami qu’on retrouve avec plaisir.

 

Après tout, ce n’est pas un hasard si j’ai fait un Bacc en histoire. 😉 On pourrait presque dire que c’était une répétition générale pour ce que je fais aujourd’hui – raconter les récits qui font vibrer les cœurs, tout comme les grands événements du passé qui ont façonné notre monde. 

 

Visitation-Yamaska-maison-incendie-La-Voisine-storytelling.jpg
marie-pier-lemaire-la-voisine-storytelling-la-visitation.jpg
Nicaragua-ESJN_Marie-Pier-Lemaire.jpg
Nandaime-nicaragua-la-voisine-storytelling.jpg
LA_Voisine_reseaux_sociaux_formation.jpg
la-voisine-creatrice-liens-authentique-storytelling.jpg

Avec cette révélation, je ne pouvais plus faire marche arrière. J’ai commencé à travailler main dans la main avec des entrepreneurs pour les aider à trouver et à raconter leurs propres "pépites". Ces moments uniques de leur parcours, qui, une fois partagés, pouvaient transformer leur relation avec leurs clients. 🔄 Et là, j’ai senti que je faisais enfin ce pour quoi j’étais destinée. 

Aujourd’hui, chaque fois que j’aide un entrepreneur à découvrir et à partager son histoire, je ressens cette même connexion sincère qui m’a sauvée tant de fois.

Parce qu’au final, ce qui compte vraiment, ce ne sont pas les chiffres ou les algorithmes. Ce sont les relations humaines. 👥  Ce sont ces moments où tu te rends compte que derrière chaque entreprise, il y a une histoire, et que cette histoire mérite d’être racontée. Avec authenticité. Avec proximité. Et avec cœur.

447849852_791817559598007_3842429539091855949_n.jpg
la-voisine-marie-pier-lemaire-storytelling.jpg

« Les gens oublieront ce que vous dites, ils oublieront ce que vous faites, mais ils n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir. » Maya Angelou

On parle de moi dans les médias 

bottom of page